Ceci circule sur le web : Un couple devant la justice après la mort d’un chien, laissé dans une cage sous la canicule

Voilà un post que je suis heureux de publier ici sur notre blog. La thématique est « la justice ».
Le titre (Un couple devant la justice après la mort d’un chien, laissé dans une cage sous la canicule) est parlant.

Sachez que le rédacteur (annoncé sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Ce post peut ainsi être pris au sérieux.

Une mort atroce. Un couple doit comparaître, jeudi, devant le tribunal correctionnel de Lille. L’homme et la femme sont soupçonnés d’avoir laissé leur chien, enfermé dans une caisse, mourir sous une température de 32 °C. La pauvre bête avait été recueillie par les policiers, qui avaient constaté son décès, le 12 juillet 2022, à Wasquehal, dans le Nord.

« Pourquoi adopter un chien pour le maltraiter ? Je ne comprends pas », se lamente Eric Marouani, président de l’association Rottweiller Adoption. Ce responsable avoue à 20 Minutes n’avoir « jamais vu ça, en seize ans de pratique et des centaines d’animaux placés ».

« Ce chien n’a jamais eu de comportements agressifs »

Rien ne laissait supposer la fin tragique d’Olaf, un Rottweiller qui aurait dû avoir 5 ans la semaine dernière. « En mars 2022, nous avons fait une procédure d’adoption classique avec un couple qui habite un appartement à Wasquehal. Une prévisite à domicile et une rencontre ont été organisées par la déléguée de Roubaix avec ces gens qui souhaitaient adopter Olaf », raconte Eric Marouani.

Le chien venait d’être rendu par sa première famille d’accueil pour des raisons professionnelles. « Une jeune fille l’avait gardé pendant deux ans et tout s’était bien passé, assure-t-il. Ce chien n’a jamais eu de comportements agressifs. En évaluation comportementale, il était noté 1, c’est-à-dire le degré le plus bas. »

Or, la situation semble vite dégénérer dans la nouvelle famille d’accueil. « Notre déléguée avait été contactée pour un problème : Olaf n’acceptait pas la présence de deux chinchillas dans la maison », se souvient Eric Marouani, qui reçoit un SMS, le 13 juillet, lui annonçant la mort d’Olaf, la vieille. Le chien a été victime d’un coup de chaud, selon la police municipale.

« Une dizaine de témoignages et de vidéos »

Mais ce n’est pas tout. « J’ai reçu ensuite une dizaine de témoignages et de vidéos montrant de la maltraitance. Et on a appris que la Ligue protectrice des animaux de Roubaix recevait des signalements réguliers concernant ce Rottweiller. » Selon ces témoignages, le chien était régulièrement abandonné sur le balcon de l’appartement, au premier étage d’un immeuble.

« Sur une vidéo, on voit madame donner des coups de balai pour le faire rentrer. Sur une autre, on voit l’animal enfermé dans une cage avec une muselière et, en plus, le museau lié avec une sangle. C’était le 12 juillet, jour de sa mort. Il est resté dans sa cage sur le balcon sous la canicule. On l’entend suffoquer. Il est mort dans les bras du policier venu le délivrer », poursuit le responsable d’asso.

« Aucune volonté de faire souffrir ce chien »

Selon l’avocat du couple, Me Alexandre Demeyere-Honoré, rien n’atteste la maltraitance récurrente. « Bien sûr que cette famille n’a pas adopté ce chien pour le maltraiter. D’ailleurs, aucune blessure n’a été constatée, indique-t-il. En le laissant sur le balcon, il n’y a aucune volonté de le faire souffrir. C’est une dramatique maladresse. Et s’il porte une muselière, c’est parce que les voisins se plaignaient de ses aboiements. »

Quant aux vidéos, « elles sont prises de trop loin pour voir quelque chose, assure l’avocat. Sur l’une d’elles, on entend ma cliente crier sur le chien et le faire entrer avec un balai parce qu’elle a le bras en écharpe », précise-t-il. Avant de déplorer « l’ampleur que prend ce dossier par rapport à des affaires d’enfants, de femmes victimes ou de proxénétisme ». « Ce couple a même reçu des menaces de mort », signale-t-il

Un préjudice pour l’animal ?

Après enquête, la femme, Dorothée A., 41 ans, est poursuivie par le ministère public pour « sévices graves et actes de cruauté » envers un animal de compagnie. La plainte concernant son compagnon, Stéphane B., 49 ans, avait été classée sans suite. « Mais au vu des témoignages et de ses aveux, nous avons demandé sa citation à comparaître », souligne Me Isabelle Terrin, avocate de Rottweiller Adoption et elle-même présidente de l’asso de défense animale D & DA.

Initiative assez inhabituelle devant un tribunal, l’avocate qui va plaider, Me Graziella Dode, a prévu de réclamer « un préjudice pour l’animal ». « En droit, l’animal n’est pas considéré comme une personne, donc on peut faire ce genre de demande, explique-t-elle. Mais cette requête, qui ne sera sans doute pas retenue, doit servir à faire avancer la cause animale du point de vue juridique. »

Bibliographie :

Criminologie et science pénitentiaire,A voir et à lire. . Disponible sur internet.

Histoire de la justice,Le livre .

Systèmes juridiques communautaires/Les actes de droit dérivé dans les autres piliers de l’Union européenne,Le livre .

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